Hsu
Johnson
ÉGLISE : Bendale Bible Chapel, Toronto, ON
Dates à retenir :
∙ Nommé en 2021 comme missionnaire de carrière.
Je suis né à Taiwan, de parents qui ont fui la Chine après la mainmise communiste sur ce pays. Nous avons fait partie des premiers ressortissants arrivés au Canada en 1967, favorisés par l’élargissement de l’immigration.
Comme beaucoup d’enfants de première génération, j’ai grandi pour tenter de me faire une place, en quête de mon identité. Je l’ai trouvée où j’ai pu : la rébellion adolescente, la sexualité, la drogue, le rock and roll, l’athéisme et l’inconduite. Dieu avait cependant d’autres desseins : il désirait mon épanouissement plutôt que de me faire du mal, et avait conçu des projets porteurs d’espoir ainsi qu’un avenir.
Lorsque je me suis rendu outre-mer pour enseigner, Dieu a choisi de se révéler à moi. Ou devrais-je dire que je suis devenu conscient de sa présence, qui avait toujours été là. C’était en partie par celle qui allait devenir ma femme. Si j’ai lutté intensément avec Dieu, en définitive, son amour a triomphé.
Lorsque j’ai rencontré ma femme, celle-ci œuvrait comme missionnaire auprès de l’ELIC, l’English Language Institute China. J’ai accepté le Christ, marqué par la perspective évidente que je lui donnais ma vie entière et que si j’avais entraîné ma femme loin des missions, j’avais l’obligation d’y retourner.
Dieu l’a fait s’accomplir en nous appelant à œuvrer auprès de l’OMF, l’Overseas Missionary Fellowship, autrefois connu sous la China Inland Mission, fondée par Hudson Taylor. J’espérais répondre à cet appel et à le vivre au grand jour.
De retour en affectation au Canada, nous avons appris que mon père était gravement malade. Nous avons dû faire le choix déchirant de quitter le champ pour demeurer au Canada. J’ai mis des années à me réconcilier avec le fait d’avoir quitté le champ missionnaire. Cependant, au cours de ces années, j’ai enseigné dans une école religieuse musulmane. J’ai terminé mes études de maîtrise en divinité, j’ai été pasteur de quelques Églises et j’ai participé à un ministère auprès d’étudiants étrangers. Je me suis ainsi rendu compte que je n’ai jamais quitté le champ missionnaire. Dieu a suscité les champs missionnaires ici !
Par les étudiants étrangers, je crois que Dieu a répondu à nos prières pour atteindre les nations… En envoyant les nations vers nous, tout simplement. Telles sont les missions à l’étranger, pourtant offertes à tous sans que nous ayons à quitter nos emplois ni nos carrières. Tel est mon champ missionnaire à l’heure actuelle.
Dates à retenir :
∙ Nommé en 2021 comme missionnaire de carrière.
Je suis né à Taiwan, de parents qui ont fui la Chine après la mainmise communiste sur ce pays. Nous avons fait partie des premiers ressortissants arrivés au Canada en 1967, favorisés par l’élargissement de l’immigration.
Comme beaucoup d’enfants de première génération, j’ai grandi pour tenter de me faire une place, en quête de mon identité. Je l’ai trouvée où j’ai pu : la rébellion adolescente, la sexualité, la drogue, le rock and roll, l’athéisme et l’inconduite. Dieu avait cependant d’autres desseins : il désirait mon épanouissement plutôt que de me faire du mal, et avait conçu des projets porteurs d’espoir ainsi qu’un avenir.
Lorsque je me suis rendu outre-mer pour enseigner, Dieu a choisi de se révéler à moi. Ou devrais-je dire que je suis devenu conscient de sa présence, qui avait toujours été là. C’était en partie par celle qui allait devenir ma femme. Si j’ai lutté intensément avec Dieu, en définitive, son amour a triomphé.
Lorsque j’ai rencontré ma femme, celle-ci œuvrait comme missionnaire auprès de l’ELIC, l’English Language Institute China. J’ai accepté le Christ, marqué par la perspective évidente que je lui donnais ma vie entière et que si j’avais entraîné ma femme loin des missions, j’avais l’obligation d’y retourner.
Dieu l’a fait s’accomplir en nous appelant à œuvrer auprès de l’OMF, l’Overseas Missionary Fellowship, autrefois connu sous la China Inland Mission, fondée par Hudson Taylor. J’espérais répondre à cet appel et à le vivre au grand jour.
De retour en affectation au Canada, nous avons appris que mon père était gravement malade. Nous avons dû faire le choix déchirant de quitter le champ pour demeurer au Canada. J’ai mis des années à me réconcilier avec le fait d’avoir quitté le champ missionnaire. Cependant, au cours de ces années, j’ai enseigné dans une école religieuse musulmane. J’ai terminé mes études de maîtrise en divinité, j’ai été pasteur de quelques Églises et j’ai participé à un ministère auprès d’étudiants étrangers. Je me suis ainsi rendu compte que je n’ai jamais quitté le champ missionnaire. Dieu a suscité les champs missionnaires ici !
Par les étudiants étrangers, je crois que Dieu a répondu à nos prières pour atteindre les nations… En envoyant les nations vers nous, tout simplement. Telles sont les missions à l’étranger, pourtant offertes à tous sans que nous ayons à quitter nos emplois ni nos carrières. Tel est mon champ missionnaire à l’heure actuelle.