Une Église prête
À ma sortie de l’aéroport de Dhaka, je sentais comme immergé dans un tsunami humain. Le pasteur John, qui dirige près de 400 Églises baptistes réparties dans dix quartiers du Bangladesh, m’a accueilli comme s’il avait retrouvé un frère perdu depuis longtemps.
Lors de mon voyage avec son équipe, j’ai découvert cette chose merveilleuse : l’Église est vivante au Bangladesh. Si elle dispose de peu de moyens, elle est riche en foi et débordante de générosité. Le soir, ses cultes d’adorations dynamiques se remplissent de gens qui dansent et qui chantent.
Sa vision demeure simple et magnifique : celle que dans chaque village, l’Église soit les mains et les pieds du Christ et prenne soin à la fois du corps et de l’âme. À son écoute, j’ai senti le Saint-Esprit me dire : Ils sont prêts.
Partout où s’étend mon regard, la vie déborde de couleurs, de bruits, de mouvement et d’énergie. La pauvreté, cependant, s’étend partout. Les personnes qui dorment dehors pour survivre habitent les rues bondées. Des cartons publicitaires qui annoncent les bordels jonchent les trottoirs. C’est un rappel caché d’une profonde souffrance. Ici se trouvent d’énormes possibilités pour établir des partenariats! Les occasions semblent infinies! Les ouvriers sont fidèles. L’esprit agit.
Cependant, l’Église au Bangladesh n’attend pas les secours. C’est ce qui m’a le plus frappé. Elle secourt déjà les gens. Elle implante déjà les semences de l’Évangile. Elle sert déjà le Seigneur. Elle proclame déjà l’Évangile et le manifeste audacieusement avec grâce.
J’ai quitté le Bangladesh, avec la conviction que Dieu nous ouvre une porte pour que nous marchions ensemble. Nous nous joignons à cette famille de croyants qui encourage, outille, apprend et célèbre ce que Dieu accomplit par elle. Soyons de ces partenaires qui prient sincèrement, donnent généreusement, sont présents sur le plan relationnel et qui applaudissent nos frères et sœurs qui font progresser l’Évangile dans des lieux comme le Bangladesh.
Une Église vivante. Des besoins répondus. Le Christ glorifié.
Tel est le récit que Dieu raconte au Bangladesh et nous avons l’occasion d’y participer.
Dieu merci.