Cybercarnet du président

Qui enverrai-je? Seigneur, envoie-moi!

Quand vient pour nous le temps de semer la bonne nouvelle, quelles devraient être nos attentes? Lorsque nous faisons de l’évangélisation au Canada, en Pologne, au Japon ou en Indonésie, à quelles réactions devrions-nous nous attendre?

Lorsqu’Ésaïe a reçu une vision par laquelle le Seigneur s’est révélé dans toute sa sainteté et sa gloire, le prophète en a été si troublé, qu’il a prononcé une malédiction contre lui-même. Il croyait en effet que Dieu le détruirait à cause de son propre péché. Après avoir touché les lèvres d’Ésaïe avec une pierre ardente, un séraphin lui a dit : « Ceci a touché tes lèvres; ton iniquité est enlevée, et ton péché est expié. » Dieu a demandé : « Qui enverrais-je? »

Ésaïe lui a répondu : « Me voici, envoie-moi. »

Dieu lui a dit alors : « Va! »

Puis Dieu a averti Ésaïe que les gens ne lui répondraient pas.

Ésaïe lui a ensuite demandé : « D’accord. Pendant combien de temps devrais-je y aller? Une ou deux semaines? »

Dieu a ordonné à Ésaïe de poursuivre sa mission quoiqu’il arrive, puisqu’il subsistait un vestige du peuple qui serait atteint par la suite. (Cf Ésaïe 6, Colombe)

La fidélité et la persévérance demeurent essentielles à l’évangélisation efficace, selon le Seigneur. Dans la parabole du semeur, Jésus souligne quelles devraient être nos attentes concernant la réponse des gens à l’Évangile. Matthieu 13 (Colombe). Les disciples pensaient que tous voudraient entendre l’Évangile et se joindre au royaume après avoir entendu ce message. Jésus a mis fin à leurs illusions. « Les gens vous traiteront de la même manière qu’ils se sont comportés avec moi. » avertit le Seigneur dans Matthieu 13, 15 et 16. Et avant sa mort, s’il a été certes bien accueilli, Jésus a été aussi traité avec indifférence et malveillance.

Dans la parabole du semeur, Jésus nous dirige à partir de ce que nous pouvons voir vers ce que nous devons comprendre quant à nos attentes dans nos efforts d’évangélisation. La semence, l’Évangile, tombera dans des sols différents, c’est-à-dire dans le cœur humain.

  • Une terre dure (v. 4) où le cœur n’interagit pas ou est indifférent (v. 19)

  • Une terre pierreuse (v. 5) où le cœur reçoit la Parole de Dieu, mais n’en évalue pas le prix (v. 21)

  • Une terre remplie d’épines (v. 7) où le cœur est irrésolu et ne renonce pas aux mensonges du monde (v. 22)

  • Une bonne terre (v. 8) où le cœur reçoit l’Évangile et porte du fruit (v. 23)

Quelques pistes de réflexion

  1. Une seule terre porte du fruit. 
    Le thème commun de la réceptivité des trois premières terres, soit la condition du cœur, décrit le fait qu’aucune d’entre elles ne porte du fruit. À vrai dire, ces quatre terres produisent quelque croissance. En effet, il y a une forme de réaction de la graine qui cherche à germer. Dans trois cas, la graine est en définitive rejetée.

    Si c’est ce dont nous pouvons nous attendre de l’Évangile, alors nous devons apprendre à être fidèles et à persévérer lorsque nous le présentons de manière engageante.

  2. C’est la terre qui détermine le fruit.
    À partir du verset 9, Jésus nous dit qu’il désire que nous comprenions cette parabole. Il souhaite nous faire comprendre une chose. L’efficacité de notre évangélisation ne repose pas sur l’habileté du semeur ni même sur la qualité de la semence en elle-même. Elle se caractérise fondamentalement et essentiellement par la qualité de la terre.

    Une fois de plus, notre fidélité et notre persévérance sont les éléments clés à une réponse prometteuse et fructueuse des personnes en quête spirituelle.

Nous allons parler d’évangélisation au CNF 2025

Cette année, du 3 au 5 novembre 2025 au CNF 2025, notre thème s’intitule Attiser la flamme. L’évangéliste Bill Hogg en sera le conférencier. Il mettra nos personnes déléguées au défi à redoubler nos efforts pour atteindre notre pays pour le Christ. Par ailleurs, nous nous réunirons le 4 novembre 2025 à 14 h HNE pour voter sur la Confession de foi du Fellowship national révisée. J’espère vous rencontrer au CNF 2025.