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Les trois ironies de Pâques

La semaine sainte s’amorce. Puisse cette semaine vous préparer pour le dimanche de la résurrection! Il est ressuscité!

Il y a quelques années, j’ai entendu Don Carson parler des ironies propres à l’œuvre accomplie par le Christ sur la croix. J’ai pris quelques notes et j’ai pensé vous les communiquer dans ce billet. Préparons-nous pour la fête de Pâques en saisissant trois de ces « ironies » qui entourent la croix et des retombées spirituelles qu’elles exercent dans notre vie.

  1. L’homme dont on s’est moqué en tant que roi est le Roi

Matthieu 27.27-31 (Colombe)

Ils ont déshabillé Jésus, ont revêtu son corps ensanglanté d’un manteau, lui ont mis un bâton dans la main tel un sceptre, et lui ont mis une couronne d’épines sur la tête.  Quelle moquerie!  Au cours des trois premiers siècles de l’Église primitive, ils ont parlé de Christ qui régnait de la croix.  À première vue, cela semble une contradiction en soi, mais il s’agit bien de la vérité.

  1. L’homme entièrement désarmé est tout-puissant.

Matthieu 27. 32-40 (Colombe)

Jésus est devenu trop faible pour porter sa propre croix Jésus nous dit, cependant, qu’à moins que nous ne portions notre propre croix, nous ne pouvons connaître le royaume des cieux. Notre croix demeure le symbole de notre propre renoncement et de la mort à nous-mêmes.  Notre capacité à mener une vie chrétienne ne se produit que lorsque nous mourrons à nous-mêmes.  Nous trouvons de la puissance dans la mort.

  1. L’homme qui ne pouvait se sauver lui-même peut vous sauver

Matthieu 27.41-45 (Colombe)

Marie et Joseph ont appelé leur fils nouveau-né, Jésus, un nom grec.  L’équivalent en hébreu de ce nom, Josué, signifie littéralement  Yahvé sauve!  Dieu a envoyé son fils pour sauver les pécheurs.  Mais s’il se sauve lui-même, il ne peut sauver d’autres gens.  Voilà une autre ironie. Celle-là garde Jésus cloué à la croix.  « Jésus s’écria : Eli, Eli, lama sabachtahni? C’est-à-dire : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné? »


 Matthieu 27.46, Psaume 22.1. (Colombe). Pour que vous et moi n’ayons jamais à crier ces paroles à notre tour. 

Cette année, ne laissez pas passer Pâques sans vous laisser imprégner à nouveau par ces merveilleuses ironies.