Cybercarnet du président

Bien achever la course

Les pères sont différents des mères. J’imagine que c’est la raison pour laquelle on les célèbre lors de deux dimanches distincts. Les mamans achètent beaucoup d’équipements de protection. Les papas, quant à eux, achètent des pansements. Les mamans vont dire : « Tu me donnes trop de soucis! » Les papas, eux, disent : « Eh, ne te fais pas trop de soucis! »

Jésus aimait comme une mère, mais enseignait comme un père. Jésus était un entraîneur par l’exemple de ses actions. Il a fait son apprentissage par son activité. Il a fait du mentorat en marchant avec ses disciples. Ces derniers ont vu Jésus agir. Puis, à leur tour, ils ont agi avec Jésus. Ensuite, Jésus les a regardés agir : il les a envoyés en groupes de 72, de 12 et de trois.

Cette approche aidait les disciples à forger leur caractère et à bien achever leur course.

Il y a des années, j’ai lu une nouvelle. Elle relatait le récit d’un pasteur et de sa famille qui roulaient sur l’autoroute 94 au Wisconsin. Puis un débris sur la route a soudainement heurté leur mini fourgonnette. En effet, un support de fixation du camion qu’ils suivaient était tombé. Le pasteur et son épouse étaient assis à l’avant de leur camionnette et leurs six enfants se trouvaient tous à l’arrière. Ce support de fixation a frappé le réservoir d’essence de leur véhicule qui a aussitôt pris feu. Les parents ont survécu à cet accident. Un de leurs enfants a été blessé. Les cinq autres sont tous décédés sur le coup.

La réaction de ces parents face à la mort de leurs enfants bien-aimés m’a beaucoup marqué. On a rapporté la déclaration de cette mère à son mari :

« Toute notre vie, Dieu nous y a préparés! »

Ce commentaire me donne des frissons. Et je vous l’assure : ce type de réponse, cette mesure de confiance, n’est pas survenue sur les lieux de l’accident. Ce genre de caractère s’est développé depuis très longtemps. Il nourrit cette conviction respectueuse et profonde que Dieu demeure digne de confiance quoi qu’il arrive. C’est ce type de caractère qui nous permet de bien achever notre course.

L’expression de Joe Stowell décrit l’apathie spirituelle qu’il constate chez tant d’hommes. Il surnomme de tels hommes chrétiens DMS : des chrétiens du dimanche matin seulement.

Cette question n’entoure pas tant notre modèle de fréquentation, mais elle traite de notre modèle de comportement, qui révèle le manque de passion spirituelle qui caractérise notre vie. Nous disons une chose, mais nos actions crient plus fort que nos paroles. Et nos enfants et nos petits-enfants nous regardent.

Nous sommes prompts à nous égarer. Nous commettons des bêtises que nous regrettons. Nous nous joignons aux gens qui ont agi de manière incompatible avec tout ce qu’ils ont déclaré croire.

  • Adam a conduit la race humaine en mangeant le fruit défendu.
  • Moïse a dirigé le peuple de Dieu et a bêtement frappé un rocher,
  • David a dirigé une nation; il a succombé à la tentation et a commis l’adultère.

Les deux priorités que les hommes, les pères doivent constamment surveiller, si chacun d’entre nous veut bien achever sa course, demeurent l’orgueil et la pureté. Gardez la main haute sur ces deux priorités et vous connaîtrez beaucoup de fruits.

Vantez-vous dans le Seigneur plutôt que de vous mettre en valeur. Gardez la main haute sur votre orgueil. Plutôt que d’alimenter notre vie de réflexions, gardons nos pensées captives et menons une vie pure. Faisons ceci et nous franchirons la ligne d’arrivée où Jésus nous accueillera par un sourire.

Mes amis, achevez bien votre course. Terminez votre course en étant humble et pur. Et sachez que de temps à autre, vous pourrez « impressionner » Jésus le long de votre parcours.