Cybercarnet du président

Jésus : un coq ou une poule?

Vous souvenez-vous du moment où l’on a décrit Jésus comme une poule qui prenait soin des autres plutôt que d’un coq gonflé d’orgueil? Pourquoi une telle comparaison selon vous?

J’aime cette métaphore. Elle me réchauffe le cœur. Le caractère de Dieu est heureusement teinté d’un coup de pinceau « maternel ».

Ce dimanche, nous voulons tous honorer nos mères et nos grands-mères. Leur influence sur les enfants et les familles demeure essentielle. On ne devrait jamais sous-estimer les retombées que les mères exercent sur la perspective des enfants. Elles sont immenses.

Les mères souhaitent faire tout ce qu’il faut pour protéger et sauver leurs enfants.

Je me souviens d’avoir lu le récit d’une mère qui a été attaquée et tuée par un couguar alors qu’elle tentait de protéger ses enfants. Rien ne pouvait l’empêcher de les protéger.

Nous reconnaissons que les Écritures font référence à notre Dieu comme étant masculin. Parfois également, les Écritures font allusion à l’aspect maternel et bienveillant de son caractère.

Matthieu 23.37 (Colombe) demeure l’un des passages bibliques reconnus à cet effet, où Jésus déplore :

« Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous ne l’avez pas voulu! »

Nous venons de célébrer Pâques il y a quelques semaines. Cette lamentation s’est produite lorsque Jésus est descendu du mont des Oliviers pour se rendre à Jérusalem. C’était une semaine avant sa mort. Et il se rend compte que son peuple, qui a entendu son message de grâce, de miséricorde et de salut, le rejettera. Comme elle l’a fait avec les prophètes des temps anciens, la multitude n’y réagira pas.

Remarquez que la réaction de Jésus à ce rejet de la foule n’est pas celle du chant d’un coq qui se pavane. Il s’agit ici du roucoulement d’une mère poule bienveillante qui souhaite protéger cette foule de la destruction qu’elle s’est attirée sur elle-même.

C’était il y a deux mille ans. Rien n’a changé. Les gens choisissent encore l’incrédulité. La réponse de Jésus demeure inchangée. Il désire encore protéger cette foule, comme le ferait une mère pour ses enfants contre un prédateur. Jésus veut la protéger de sa propre rébellion.

Elle agit comme si elle se précipitait elle-même dans la gueule d’un couguar. Jésus désire la secourir de la mâchoire de la mort. Le Seigneur offre la vie. La vie abondante.

Comme le ferait toute mère, Jésus est prêt à donner sa vie pour celle de ses enfants. Il veut sauver ses précieux enfants. Merci, Jésus!

Assurez-vous de faire parvenir un message d’amour aux mamans et aux grands-mamans cette semaine. Remerciez aussi le Seigneur pour son amour.