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Hélène Hwang

Si Hélène Hwang vient de s’ajouter à notre équipe du Fellowship à l’étranger, elle est missionnaire depuis dix ans et se consacre aux Haïtiens de République dominicaine comme à ceux d’Haïti. Nous nous sommes entretenus avec Hélène sur son appel comme missionnaire de carrière et sur le ministère qu’elle dirige en République dominicaine. 

Le Fellowship à l’étranger : Comment avez-vous discerné votre appel comme missionnaire?

Hélène Hwang : C’est à 16 ans que j’ai rencontré Jésus pour la première fois et que je l’ai reçu comme mon Sauveur. Ma vie a entièrement changé. J’ai commencé à prier pour que Dieu me montre sa vision pour ma vie. Il a répondu à mes prières par des images d’enfants. Cette année-là, j’ai entendu parler des missions et des missionnaires pour la première fois par l’entremise de mon pasteur. Les années ont passé. Âgée maintenant de 24 ans, Dieu m’a rappelé les visions qu’il m’avait données. J’en ai eu la conviction et j’ai quitté mon emploi pour me rendre en Afrique. C’est ainsi que quatre mois se sont transformés en séjour de deux ans. À mon retour au Canada, j’étais déterminée à revenir un jour en mission en Afrique. Cependant, lors des séismes qui ont dévasté Haïti en 2010, on m’a demandé de servir aux côtés d’un missionnaire là-bas. Comme il s’agissait d’un séjour de deux semaines, j’ai accepté ce mandat d’emblée. J’ignorais à quel point Dieu me mettrait le peuple haïtien à cœur. Si bien qu’après mon retour à la maison, j’ai quitté mon travail et je me suis installée en Haïti pour commencer ma vie comme missionnaire de carrière.

J’ignorais que c’est en République dominicaine que je finirais par m’installer. Par une circonstance extraordinaire, Dieu m’a présenté la population haïtienne marginalisée des migrants vivant en République dominicaine. J’y suis établie depuis 2015 au service de la communauté haïtienne épaulée par mon équipe haïtienne en République dominicaine.

Le Fellowship à l’étranger : Quels sont les progrès de votre ministère pour faire de toutes les nations des disciples?

Hélène :  Beaucoup de migrants haïtiens vivent en République dominicaine sans détenir de papiers officiels. Ce qui a pour résultat que les enfants qui viennent ici avec leurs parents ne peuvent fréquenter l’école ni obtenir de prestations. Les familles fréquentent les églises haïtiennes, mais ces dernières n’offrent pas de programme d’école du dimanche aux enfants. Mon premier objectif de ministère se centre sur les enfants, ce qui a permis l’établissement de la Joy Foundation. Je suis ici depuis bientôt huit ans et plus de vingt enfants ont reçu Jésus comme leur Seigneur par notre ministère. Nous leur enseignons ce que signifie vivre une vie comme celle du Christ. Nous prions pour leur avenir, parce que leur vie ne présente aucune garantie sans Dieu.

Le Fellowship à l’étranger :  Pouvez-vous décrire la vision actuelle de votre ministère et la prochaine étape?

Hélène : Je commence un nouveau projet cette année : une prématernelle. Jusqu’à maintenant, nous n’avons été qu’au service des Haïtiens. Cette nouvelle prématernelle accueillera des enfants haïtiens et dominicains. Je demande toujours à Dieu de me montrer la prochaine étape. L’an dernier, Dieu m’a donné une réponse : elle commence par les enfants. Même après l’obtention de leur diplôme, l’avenir des élèves haïtiens demeure incertain et tumultueux. Les enfants haïtiens et dominicains doivent apprendre à s’aimer les uns les autres dès leur jeune âge. C’est animés de cet espoir et de cette prière que nous préparons la mise sur pied de cette nouvelle prématernelle.

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