Cybercarnet du président

Ne ressemblez pas à Homer

Dimanche prochain, c’est la fête des Pères. J’ai consulté la définition de la paternité dans le dictionnaire. J’ai trouvé le mot « père ». J’y ai trouvé plus d’informations qu’il ne m’en fallait. Beaucoup de modèles dans notre société prétendent qu’ils sont de véritables exemples de paternité. En voici quelques-uns : le séducteur, le masqué ou le mi-figue, mi-raisin. De tels hommes sont souvent des andouilles.

Notre culture souffre d’une crise d’identité masculine. Disposons-nous d’autres choix pour aider les hommes en ce sens ? Nous n’avons qu’à chercher dans la Bible. Dans la Parole de Dieu, nous trouvons le modèle de la masculinité selon Dieu. L’importance d’un homme devrait se définir davantage selon la richesse de sa valeur que la valeur de sa richesse.

L’apôtre Paul fait des éloges particuliers à deux hommes dont les valeurs correspondaient aux attentes de Dieu pour l’homme. Ces deux hommes se prénommaient Timothée et Épaphrodite. Les versets 19 et 20 du deuxième chapitre de l’épître aux Philippiens (Colombe) nous dit : « J’espère dans le Seigneur Jésus vous envoyer bientôt Timothée […] ; car je n’ai personne qui partage mes sentiments […] » Paul chérissait cette belle prise. L’apôtre écrit à propos d’Épaphrodite, dans Philippiens 2.29 (Colombe) : « Recevez-le dans le Seigneur avec une joie entière, et honorez de tels hommes ; » Quelles sont les caractéristiques de ces deux hommes qui les rendaient si précieux à Paul ? Le pasteur Rick Warren nous livre des indices utiles tirés du deuxième chapitre de l’épître aux Philippiens sur les valeurs préconisées par Dieu sur la masculinité biblique.

D’abord, la compassion devrait caractériser un homme selon Philippiens 2.20-21 (Colombe). Dieu recherche des hommes qui prioriseront les relations plutôt que les résultats, qui accorderont la priorité aux gens plutôt qu’aux profits. Pour un tel homme, s’assurer que le travail soit fait demeure moins important qu’épauler les autres, comme un père auprès de ses enfants et que ce travail soit accompli ensemble.

La deuxième valeur des hommes recherchée par Dieu est la cohérence Philippiens 2.22 (Colombe). Des hommes qui prioriseront le caractère avant le conformisme. Des hommes qui n’ont pas peur de se tenir debout seuls à contre-courant de la culture. Dans Philippiens 2.22 (Colombe) nous lisons : « Vous savez qu’il [Timothée] a fait ses preuves […] ». Cette expression, « dokima », signifie que vous avez été accepté après avoir été mis à l’épreuve. Le caractère d’un homme est quotidiennement mis à l’épreuve. Plierez-vous sous la pression ? Nous récoltons tous ce que nous semons, particulièrement en ce qui a trait à la constance de notre caractère.

L’engagement constitue une troisième valeur selon Philippiens 2.25-27, (Colombe). Paul qualifie Épaphrodite ainsi : « […] mon frère, mon compagnon d’œuvre et de combat, que vous m’avez envoyé […] » Philippiens 2.25, (Colombe.) Un homme engagé envers sa famille comme un fils, un ouvrier envers sa mission, un soldat envers son armée et un disciple de ce sa cause. Dieu recherche des hommes qui priorisent la cause de Christ et la font passer avant leur confort, même si cela entraîne la maladie et même la mort. Philippiens 2.27, (Colombe).

Enfin, Dieu recherche des hommes courageux Philippiens 2.29-30, (Colombe). Des hommes qui placeront leur service avant leur sécurité. « C’est pour l’œuvre de Christ » qu’Épaphrodite a « exposé sa vie ». Philippiens 2.30, (Colombe). Paul recommande d’honorer de tels hommes. Dieu souhaite que les hommes prennent des risques et fassent un pas de foi dans leur service pour le Seigneur. Si les hommes ne s’offrent pas « leur corps comme un sacrifice vivant » Romains 12.1, (Colombe), ils n’ont pas compris la signification véritable de la vie.

Timothée et Épaphrodite étaient deux hommes ordinaires qui vivaient intégralement pour le Christ. Leurs exemples montrent les valeurs consacrées. Paul témoigne pour chacun d’eux : « Car je n’ai personne qui partage mes sentiments […], que Timothée […] » et « […] honorez de tels hommes ; […] ».

J’espère qu’on pourra en dire autant de chacun de nous. Il n’est pas trop tard pour commencer à devenir un homme que les gens, surtout nos enfants et nos petits-enfants puissent honorer. Bonne fête des Pères !