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Une avancée au basketball !

J’aime le basketball ! J’y ai joué toute mon adolescence ainsi que dans mes années de collégial. Pendant l’été de 2020, j’ai éprouvé un désir grandissant de mettre à profit mon expérience, mes talents et mon enthousiasme pour le basketball au Québec. Je ne disposais cependant pas d’occasion de le faire. Je ne savais pas comment cette démarche se concrétiserait. J’ai donc demandé à Dieu d’ouvrir une porte pour me permettre de me servir du basketball comme tremplin du ministère pour sa gloire ! De plus, je me suis rendu compte récemment que je devais me servir de moyens supplémentaires pour me permettre d’établir des liens constants avec les incroyants de notre entourage.

Il y a quelques semaines, tout en priant et en marchant pour me rendre au cégep près de chez nous, j’ai demandé à quelqu’un du bureau d’athlétisme si la saison de basketball se poursuivait, malgré la COVID-19. J’ai été surpris d’apprendre que c’était bien le cas ! J’ai frappé à quelques portes, j’ai fait valoir mon expérience du basketball et mon désir d’être aide-entraîneur bénévole si cela se pouvait. Je me suis préparé pour mon entretien avec l’entraîneur principal et j’ai demandé à cinq amis de prier pour que j’obtienne un accueil favorable auprès de lui et l’occasion d’aider l’équipe. Dieu soit loué ! L’entretien s’est bien déroulé ! Cet entraîneur m’a demandé pourquoi j’avais déménagé au Québec. Je crois que Dieu m’a accordé l’audace d’être franc et clair : « À cause de Jésus ». Grande était sa surprise, mais il était ouvert à ce que je lui en dise davantage. Depuis cet entretien, j’ai eu l’occasion d’observer et de prendre part aux entraînements en tant qu’aide-entraîneur !

Cette occasion constitue une avancée de biens des manières. Elle m’offre une porte ouverte pour travailler auprès des cégépiens. Ces jeunes font partie du groupe d’âge avec lequel nous voulons d’abord travailler à l’avenir. Cela m’aide à approfondir mon apprentissage de la langue française : comment devient-on entraîneur de basketball en français ? J’entretiens des liens réguliers avec des non-croyants tout en me servant des dons que Dieu m’a donnés au basketball.

Un entraînement à la fois, petit à petit j’ai mieux connu les joueurs et établi un lien de confiance avec eux. Cela prend du temps, surtout dans un contexte interculturel. Au début d’octobre dernier, le gouvernement du Québec a annoncé de nouvelles restrictions liées à la COVID-19 et a suspendu tous les sports d’équipe. Ainsi, mon équipe a fait une pause de deux semaines. Puis l’entraîneur principal a repris les entraînements, cependant dans une autre forme, dans le respect des règles gouvernementales. Avec cette nouvelle formule, trois joueurs sont devant trois paniers différents dans le gym pour des entraînements individuels. L’autre entraîneur les forme et je les aide. Chose intéressante, cette nouvelle manière de procéder me permet de mieux connaître ces jeunes hommes et de leur consacrer du temps, puisque je travaille avec un jeune homme à la fois. Il y a ainsi moins de bruit dans le gymnase, ce qui me permet de mieux les entendre et de mieux les comprendre en français. Dieu soit loué pour cela ! 

Je suis si reconnaissant envers Dieu pour cette formidable occasion et je suis encouragé de voir sa puissance à l’œuvre dans cette réponse particulière aux prières de tant de gens. Je ne sais pas combien de temps encore je pourrai servir auprès de l’équipe devant l’imprévisible situation de la COVID-19. Même si la saison devait cesser demain, je constate tout ce que Dieu a fait en ouvrant cette porte par la prière et cela a stimulé ma foi dans la capacité du Seigneur d’y répondre de manière puissante. Si cette porte se refermait, il pourrait assurément en ouvrir une autre. « Or, à celui qui, par la puissance qui agit en nous, peut faire infiniment au-delà de tout ce que nous demandons et pensons […] » Éphésiens 3.20