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Conditions difficiles et paix de Dieu

La meilleure description de notre manière de vivre depuis les dix dernières années se campe par l’expression « La petite maison sur les steppes d’Asie ». Nous vivons véritablement de la terre avec très peu de moyens. Cela exige de notre part un dur labeur, beaucoup de sueur ainsi qu’une confiance en un Dieu plein de grâce, pour survivre dans ce pays désertique. L’hôpital de notre ville ne dispose que d’un seul médecin, alcoolique, dépourvu de fournitures et d’aptitudes. Si un besoin médical survient, le meilleur hôpital se trouve dans la capitale du pays, à sept heures de route. Pourquoi avons-nous choisi un tel endroit ? Nous ne l’avons pas choisi, Dieu nous y a conduits. Il nous a outillés avec tout ce dont nous avons besoin pour parvenir dans ce pays étranger. Lorsque nous avons appris les bouleversements causés par la COVID-19 dans le pays voisin, nous avons considéré dans la prière le retour de Rachel et de nos enfants au Canada, en congé spécial, où nous pourrions obtenir de l’aide pour notre fille asthmatique. Nous pressentions un confinement imminent qui nous ferait rater cette occasion. Nous savions que si Randy devait précipiter ce départ d’urgence, le gouvernement invaliderait nos visas. Nous ne voulions pas que tout ce qui avait été accompli soit ainsi perdu. Nous avons pris cette décision après avoir prié et cherché des conseils. Dieu nous a accordé sa paix qui surpasse notre compréhension, au fur et à mesure que le pays a fermé ses routes et ses frontières le jour après le départ de Rachel et de nos enfants vers le Canada.