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Si une fille étudie, c’est toute la famille qui apprend

Mark et Karen Naylor, missionnaires du Fellowship à l’étranger, ont témoigné récemment de cette mise à jour du ministère de leur ami Papu, qu’il exerce depuis l’an dernier envers un peuple non atteint. Elle illustre bien certains aspects incontournables ainsi que les obstacles qui surviennent lors du démarrage de programmes.

Nous avons entamé récemment notre troisième année pour initier et soutenir les écoles dans les villages appauvris au Pakistan. Nous avons beaucoup apprécié votre investissement, au fur et à mesure que nous continuons de voir l’énorme potentiel des écoles qui offrent une éducation chrétienne aux démunis oubliés. Jusqu’à présent, ces villages ne comportent aucune école gouvernementale. En effet, le gouvernement ne considère pas le peuple minoritaire des marwaris comme prioritaire.

Le projet pilote de 2021 a constitué une réussite. Il a assuré la bonne marche de l’école des filles. Il a permis que les chefs et les parents des autres villages, constatant cette démarche, demandent que leurs enfants reçoivent eux aussi cette éducation. 

Puis, les inondations ont frappé les environs en 2022 et

ont détruit l’école du projet. Ils en ont donc établi une autre dans un autre village. En plus de cette école de remplacement, Papu sert de mentor aux dirigeants, appelés personnes de paix. Ces derniers ont choisi un autre emplacement et d’autres enseignants pour diriger cette école.

La programmation annuelle comprend entre autres des événements qui rassemblent cette communauté pour célébrer Noël, Pâques et l’Independence Day, le 14 août. Pour les marwaris, pauvres et marginalisés, ces événements ont une grande importance. L’école se centre sur la présentation de Jésus aux enfants. Ces fêtes renforcent leur identité dans cette communauté ainsi rassemblée dont plusieurs suivent Jésus. 

Notre défi, pour nous, qui avons de l’argent à notre disposition, consiste non pas à contrôler cette démarche, mais à lui accorder une certaine supervision. Nous reconnaissons que les personnes sur le terrain devraient établir les stratégies et les marches à suivre; nous exigeons cependant qu’elles nous rendent des comptes à cet effet.

Papu et les dirigeants auprès desquels il sert de mentor gèrent bien les restrictions et le potentiel de l’établissement de ces écoles. En voici un exemple : 

  • Nous leur avons posé des questions sur la formation officielle d’enseignant. Papu a répondu que si les enseignants suivent une telle formation, ils demanderaient un salaire plus élevé, ce qui poserait un obstacle à l’établissement potentiel d’autres écoles. 
  • Nous leur avons demandé si les enseignants actuels pourraient effectuer un sondage auprès d’une école locale pour évaluer si ses petites réussites pouvaient être reproduites. Papu a patiemment écouté notre exposé avec grâce. Cependant, cette tâche surpassait manifestement les capacités des deux jeunes enseignants. D’autre part, un groupe d’hommes étaient venus constater les progrès de cette école. Leur présence et leur intérêt ont accordé de la crédibilité à ce projet. Un enseignant marwari avait visité l’école auparavant. Papu communiquera avec lui pour savoir s’il serait disposé à observer le déroulement du projet et à donner une formation. Les fonds du projet particulier de l’école actuelle paieraient ses frais ainsi qu’une allocation.
  • Les enseignants doivent posséder une vision tant spirituelle que pratique pour leur enseignement, pour le rendre pertinent à la réalité : connaître Jésus procure l’espoir et une raison d’être.
  • Jusqu’à la cinquième année, on enseigne le sindhi et les mathématiques. Les élèves apprennent à compter et à connaître l’arithmétique élémentaire. Cela leur permet de faire des affaires, de comprendre les dates de péremption des médicaments, de repérer les erreurs sur les reçus au marché public. Les enseignants n’ont pas besoin d’être formés pour ce niveau.
  • Un désir et un besoin d’ouvrir de nouvelles écoles existent; le point de mire demeure centré sur les filles. Une maxime marwari souligne : « Si une fille étudie, c’est toute la famille qui apprend » puisque la fille se mariera et entrera dans une famille différente et y apportera l’éducation.  
  • Il y a beaucoup d’enfants. Comment la vision pour eux tous peut-elle se concrétiser? Qui seront les enseignants? Comment déciderons-nous quels seront les enseignants et la formation dont ils auront besoin? Quelles devraient être les compétences d’un enseignant?

La vision de Papu pour les enfants marwaris 

  • De simples écoles ouvriront leurs portes dans les villages et les familles entendront l’Évangile
  • Elles exerceront des retombées positives dans les relations familiales et communautaires
  • Les personnes analphabètes et marginalisées recevraient une éducation élémentaire pour éviter que personne ne profite d’elles
  • L’occasion donnée aux parents d’éduquer leurs enfants dans l’espoir d’un avenir meilleur

Si vous avez des questions ou des inquiétudes, n’hésitez pas à communiquer avec nous. Nous sommes souvent en conversation avec Papu à propos de ce ministère. Il attache de la valeur aux communications des personnes qui soutiennent cette vision.

Merci pour vos prières et pour votre soutien.

Veuillez prier pour la sagesse du Seigneur anime à la fois les Naylor et Papu dans leurs aspirations à établir plus d’écoles et les voient croître.

Cliquez ici pour effectuer un don envers le développement communautaire au Pakistan qui contribue à financer les écoles de filles des marwaris.