Cybercarnet d'AIDE

Pour ceux qui doivent demeurer derrière

Les récents événements survenus au Sri Lanka ont captivé le monde entier. Les attentats terroristes dans les hôtels et les Églises lors du week-end pascal ont fait plus de 300 morts répertoriés. Ils ont mis la population sur le qui-vive, dans la crainte d’autres attentats. La chasse aux suspects lancée, les Églises ont suspendu leurs services du culte. Les magasins, ouverts normalement, ont barricadé leurs fenêtres et leurs portes, même après une semaine, parce que l’on craignait d’autres attentats à la bombe.

Selon un reportage de CNN1, l’économie du Sri Lanka, déjà fragile, risque de sombrer davantage. L’essentiel de l’économie de ce pays repose sur le tourisme. Les attentats perpétrés dans les luxueux hôtels ont poussé beaucoup de pays à émettre des avis aux voyageurs de ne pas s’y rendre et à inciter leurs ressortissants à quitter les lieux. Parmi les morts se trouvaient 39 touristes.

La vie continue pourtant pour les Sri Lankais : la peur doit être mise de côté dans leur lutte quotidienne pour un toit et pour de la nourriture. Les responsables du Fellowship à l’étranger ont ajouté le Sri Lanka à leur liste de pays où ce ministère est exercé. AIDE, en tant que partenaire, participe activement à des projets humanitaires en soutien au ministère de l’Évangile dans ce pays au grand besoin spirituel, qui compte 70 % de bouddhistes, 13 % d’hindous, 10 % de musulmans, 6 % de catholiques romains et 1 % de protestants.

Dans les régions montagneuses du Sri Lanka, les cueilleurs de thé à l’œuvre dans les plantations poursuivent leurs activités à l’écart de la société. Il faut sauter sur l’occasion lorsque le travail se présente. En outre, le salaire quotidien d’un ouvrier de ferme est de 706,00 LKR soit 5,37 CAD. C’est ainsi que les familles en souffrent. À Lindula, au Sri Lanka, la plupart des gens travaillent dans l’une ou l’autre des composantes de l’industrie du thé. Des chambres individuelles reliées les unes aux autres forment des « maisons en rangées », l’endroit où vivent les travailleurs du domaine. Des familles entières vivent dans ces pièces individuelles dans des conditions qui ne sont pas toujours salubres. La pauvreté exerce de sérieuses conséquences sur la santé, la nutrition, l’éducation et les besoins sociaux.
Un point à temps, tel est le mini-appel estival lancé par AIDE en juin 2019. Ce projet est conçu pour aborder l’un des aspects du besoin au Sri Lanka : aider les femmes à obtenir un supplément à leur revenu en leur montrant à coudre et en les aidant à la mise sur pied d’un petit commerce pour subvenir aux besoins de leur famille.
Nous vous invitons à mieux connaître l’appel Un point à temps.

1. https://www.cnn.com/2019/04/22/business/sri-lanka-economy-tourism/index.html