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Un point à temps
Au Sri Lanka

Un point à temps

Dans les régions montagneuses du Sri Lanka, les cueilleurs de thé originaires de l’Inde, emmenés dans ce pays insulaire, poursuivent leurs activités à l’écart de la société. Lorsqu’il y a du travail, ils sont à l’œuvre. Parfois, il n’y a pas de travail. En outre, le salaire quotidien d’un ouvrier de ferme est évalué à 706,00 LKR (roupies sri lankaises) soit 5,37 CAD. Ce qui a pour résultat la souffrance des familles.

À Lindula au Sri Lanka, la plupart des gens travaillent dans l’une ou l’autre des composantes de l’industrie du thé. Des chambres individuelles reliées les unes aux autres forment « Les maisons en ligne », l’endroit où vivent les travailleurs du domaine. Des familles entières vivent dans ces pièces individuelles dans des conditions moins que salubres. La pauvreté exerce de sérieuses conséquences sur la santé, la nutrition, l’éducation et les besoins sociaux.

Pour une femme typique de Lindula, l’occasion de doubler son salaire mensuel (en tenant pour acquis qu’elle est capable de travailler dans la plantation de thé) constituerait littéralement un cadeau du ciel. Une telle bénédiction peut arriver. L’accès à une machine à coudre, la connaissance de son utilisation pour fabriquer quelque chose de commercialisable et l’accès à une institution d’apprentissage convenable pour parfaire de telles aptitudes peuvent devenir une expérience transformatrice qui permettra à ces femmes de passer de la pauvreté à la productivité et à la perspective de subvenir à leurs besoins ainsi qu’à ceux de leurs familles. Une diplômée d’un cours de couture à Valathapity récemment a encouragé tous ceux qui étaient présents à la cérémonie de remise des diplômes. Elle a en effet témoigné qu’elle avait gagné 20 000 LKR soit 152,23 CAD en un mois, grâce aux aptitudes qu’elle avai acquises pendant ce programme d’étude.

Tel est le point de mire de ce mini appel d’AIDE en cours intitulé Un point à temps...Les sommes recueillies serviront à offrir des installations, de la formation et les fournitures nécessaires pour permettre à des femmes de mettre sur pied de petites entreprises pour améliorer leur condition de vie et ainsi mieux faire vivre leurs familles. Une machine à coudre suffit pour passer du désespoir à l’espoir.

Sous la supervision de Ronald Jeyaseelan, missionnaire du Fellowship, AIDE souhaite recueillir 15 000 $ pour soutenir les divers volets du programme de couture qui générera d’importants changements dans la vie des femmes de Lindula :

  • Formation professionnelle sous la supervision d’un moniteur qualifié 
    - Quatre à six mois d’apprentissage de base : outiller les femmes pour qu’elles deviennent travailleuses autonomes ;
    - quatre à six mois de formation avancée
  • Machines à coudre plus perfectionnées
  • Des fournitures pour leur permettre de travailler
  • Des rénovations du centre de formation : l’agrandissement du rez-de-chaussée du bâtiment actuel, qui pourra ainsi servir de lieu à usages multiples pour permettre la tenue de cours de couture ainsi que d’autres programmes, y compris les cultes dominicaux.

Ce programme forme environ vingt femmes à chaque séance, soit entre soixante et quatre-vingts femmes profitent de ce programme en une année.

Le pasteur de cette ville, Kalai et sa femme Jenita rendent visite aux habitants des maisons en ligne et exercent un ministère auprès des gens de cette localité. Les perspectives de l’Évangile sont grandes, renforcées par l’expression tangible de l’amour de Christ par les programmes et les services offerts aux habitants de Lindula.

Le proverbe intégral : Un point à temps en vaut cent revêt une signification particulière pour quiconque coud. Pour tous les autres, il signifie de manière élargie : si un problème est réglé sans retard, cela permettra d’éviter de nombreuses difficultés plus tard. Pour les femmes de Lindula, le fait de pouvoir mieux subvenir aux besoins de leurs familles constituera d’immenses retombées positives dès maintenant et des effets bénéfiques pour l’avenir de leurs enfants.

Ce projet est supervisé par : Ronald Jeylaseelan