Cybercarnet d'AIDE

L’étranger en dehors de nos barrières

Le thème des réfugiés peut susciter le meilleur et le pire de nous-mêmes. Nous voulons leur offrir notre aide tout en ayant peur de le faire. Quels que soient nos inquiétudes, nos préjugés, le fait de voir « l’éléphant » dans la pièce sans savoir l’aborder, nous devons aider. Les Écritures ne nous donnent pas d’autre choix.

La Convention de 1951 relative au statut des réfugiés définit le terme « réfugié » ainsi : « […] craignant avec raison d’être persécuté du fait de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques, se trouve hors du pays dont elle a la nationalité et qui ne peut ou, du fait de cette crainte, ne veut se réclamer de la protection de ce pays ; ou qui, si elle n’a pas de nationalité et se trouve hors du pays dans lequel elle avait sa résidence habituelle à la suite de tels événements, ne peut ou en raison de ladite crainte ne veut y retourner. »

En 1969, l’Organisation de l’union africaine a élargi cette définition qui inclut : « […] toute personne qui, du fait d’une agression, d’une occupation extérieure, d’une domination étrangère ou d’événements troublant gravement l’ordre public dans une partie ou dans la totalité de son pays d’origine ou du pays dont elle a la nationalité, est obligée de quitter sa résidence habituelle pour chercher refuge dans un autre endroit à l’extérieur de son pays d’origine ou du pays dont elle a la nationalité. »

La Déclaration de Carthagène de 1984 sur les réfugiés précise : « […] personnes qui ont fui leur pays parce que leur vie, leur sécurité ou leur liberté étaient menacées par une violence généralisée, une agression étrangère, des conflits internes, une violation massive des droits de l’homme ou d’autres circonstances ayant perturbé gravement l’ordre public. »

En 2011, le UNHCR a ajouté à la Convention de 1951, le paragraphe suivant en parlant des réfugiés, les personnes qui : « […] se trouvent hors de leur pays d’origine ou de résidence habituelle et ne veulent ou ne peuvent y retourner en raison de menaces graves et indiscriminées contre leur vie, leur intégrité physique ou leur liberté, résultant de la violence généralisée ou d’événements troublant gravement l’ordre public. »

Dans le monde, ces déclarations touchent 68,5 M de personnes. Toutes les deux secondes, une personne est forcée d’être déplacée.

Le Fellowship, grâce à AIDE, se surpasse pour aider nos Églises à secourir, soutenir et accueillir ces personnes dont la vie a été bouleversée par des circonstances et des motifs qui les dépassent.

En juin 2019, sept Églises du Fellowship ont entrepris des démarches de parrainage auprès de 42 réfugiés ; cinq demandes ont été approuvées concernant seize réfugiés et trois parrainages ont été concrétisés représentant dix réfugiés.

Pour obtenir de plus amples renseignements sur la manière dont votre Église peut participer au parrainage de réfugiés, cliquez ici.


Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Réfugié
https://www.unhcr.org/fr/apercu-statistique.html