Aucun point manqué
Imaginez que vous perdiez votre valise au cours d’un voyage outre-mer, que vous ratiez votre vol et que vous parvenez à une tout autre destination que celle que vous avez choisie sans même une brosse à dents ! Avec pour seul bagage à main une machine à coudre. Cela semble absurde, je sais. Cela s’est produit au moins une fois.
Que feriez-vous devant une telle situation ?
La plupart d’entre nous n’en auraient pas la moindre idée. Beaucoup céderaient à la panique !
Une machine à coudre ne serait pas d’une grande utilité dans l’histoire qui précède. Pour un groupe de femmes du Sri Lanka, une machine à coudre représente un véritable cadeau du ciel ! Dans plusieurs centres de ce pays, les femmes reçoivent une formation pour se servir d’une machine à coudre. Cela leur permet d’apprendre la confection et ainsi de vendre ces vêtements pour obtenir un revenu d’appoint pour subvenir aux besoins de leur famille et améliorer leurs conditions de vie.
Tôt cette année, Dan Shurr, directeur d’AIDE s’est rendu au Sri Lanka pour constater combien, par des moyens rudimentaires, Dieu œuvre pour changer la vie des gens. Voici ce qu’il rapporte : Nous avons démarré les cours de couture pour les femmes démunies du village, dans les installations de l’Église de Kataragama, comme prévu. Près de quinze femmes se sont déjà inscrites à ce programme. La monitrice de ce cours est également la femme du pasteur d’une Église locale. Elle a fait montre de ses aptitudes et de son expertise… Nous avons été impressionnés… Nous confirmons notre engagement pour soutenir cette démarche missionnaire. Nous avons constaté l’enthousiasme et l’engouement des élèves. Ils ont exprimé leur besoin d’un espace de travail cloisonné et fermé, consacré à cette fin. En effet, l’ère utilisée à cette fin est inutilisable pendant la saison des pluies, puisqu’elle est exposée des quatre côtés. Ce groupe a également besoin de fournitures : du fil, du tissu… Nous nous engageons à payer dès à présent le salaire de la monitrice.
Pour les femmes qui travaillent dans les plantations de thé, le salaire quotidien, lorsqu’il y a du travail est un plus de 5 $. L’occasion qui leur est offerte d’acquérir de nouvelles aptitudes pour améliorer leurs conditions de vie est cruciale. Le plus grand avantage de ces femmes consiste à être exposées à l’Évangile de Jésus-Christ, au fur et à mesure qu’une communauté compatissante de chrétiens les atteint, en plus de leur enseigner la couture de base. Telle est la raison d’être du lancement de l’appel à l’AIDE intitulé Un point à temps…
Nous ne voulons qu’aucune de ces femmes ne manque un seul point !
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