Cybercarnet du président

L’antidote à votre colère

Ne serait-il pas merveilleux de vivre dans un monde où le chocolat ne comporterait pas de calorie et si la procrastination serait une vertu?  Ou encore, si nos adolescents étaient ravis de nettoyer leur chambre?  Ou si les hommes pouvaient éprouver les douleurs de l’accouchement ne serait-ce qu’une fois dans leur vie? Ne serait-il pas merveilleux de vivre dans un monde parfait? L’ennui avec cette idée, c’est que le monde idéal d’une personne serait à vrai dire le cauchemar d’une autre.

Nous ne vivons pas dans un monde parfait; c’est pourquoi nous sommes frustrés, déçus et en colère.  Le ministère et la vie d’Église reflètent cet état de fait.  La Bible nous dit dans Proverbes 14.29 (Colombe) : « Celui qui est lent à la colère a une grande intelligence, mais celui qui est prompt à s’emporter proclame sa stupidité. »  Il est sage de faire preuve de patience lorsque nous sommes devant des gens imparfaits.  La version du Semeur traduit ainsi ce même verset :  « Celui qui garde son sang-froid fait preuve d’une grande intelligence, mais l’homme coléreux étale sa sottise. »

Je crois que démontrer de la patience consiste à être lent à se mettre en colère.

Billy Martin, directeur-entraîneur légendaire du baseball était connu pour son caractère explosif.  Il raconte qu’un jour, il accompagnait Mickey Mantle au ranch d’un des amis de ce dernier. Mickey a demandé à Billy de rester dans la voiture pendant qu’il allait demander la permission de chasser au ranch de son ami.  Le propriétaire du ranch a accepté, toutefois en échange d’un service : il avait une mule dans la grange, vieille et aveugle qu’il n’avait pas le courage d’abattre. Est-ce que Mickey accepterait de l’abattre pour lui?  Mickey est revenu à la voiture en simulant la colère. Il a claqué la portière de sa voiture en disant à Billy que son ami avait refusé qu’il chasse sur son ranch.  Puis il a déclaré qu’il allait se rendre dans la grange de son ami pour abattre sa mule.  Billy a regardé Mickey se diriger avec fureur vers la grange avec son fusil. Mickey a alors visé la mule, a tiré un coup et a aussitôt entendu deux autres coups de feu. Il s’est retourné et a aperçu Billy Martin, rouge de colère qui s’est écrié : « Nous allons donner une leçon à ton ami : je viens de tuer deux de ses vaches. »

La colère peut être contagieuse, virale et presque toujours destructive.  Apprendre à être patient est essentiel.  Si nous avons appris à réagir avec colère, nous pouvons désapprendre cette façon de faire.  Je peux apprendre à être patient.  La patience en effet est un antidote à la colère.

Lorsqu’il s’agit de la colère, je peux la réprimer (l’étouffer), l’omettre (l’ignorer), l’exprimer (lui donner libre accès) ou la confesser.

Admettez que vous êtes en colère à Dieu, à vous-même et à un confident à qui vous faites confiance. La confession est un antivirus qui permet d’éviter que la colère empoisonne notre âme. Il ne s’agit pas de la meilleure solution, c’est la seule solution. 

 

Service de téléassistance Clergy Care (en anglais seulement)

Le Fellowship, en partenariat avec Focus on the Family et d’autres groupes confessionnels au Canada offre un service de téléassistance aux pasteurs, aux missionnaires, aux aumôniers et à leurs familles. Si vous avez besoin de parler à un conseiller chrétien et souhaitez le faire anonymement, téléphonez au 1 888-5-CLERGY. (En anglais seulement.)

Ce ministère est entièrement confidentiel. Aucun membre du personnel du Fellowship ni des régions ne connaissent ceux et celles qui ont recours à ce service.

Par ailleurs, chaque trimestre, je reçois un rapport sur les dix problèmes les plus importants évoqués lors de ces appels. Le rapport du dernier trimestre m’a informé que la colère figurait au premier rang des dix sujets les plus importants. Je vous encourage à vous servir de cet outil pour vous soutenir dans votre ministère.