Cybercarnet du président

L’art de cultiver l’indépendance

La déclaration de foi de notre Fellowship affirme que l’Église locale est « un corps indépendant et souverain… » Sans aucun doute. En effet, notre autonomie fait partie de notre identité en tant que Fellowship d’Églises.

Comment cette autonomie doit-elle fonctionner ? Il y a quelques années, j’ai pris mon repas de midi en compagnie d’un ancien de l’une de nos Églises du Fellowship. Mike m’a demandé si je connaissais la signification du mot « autindiginy ». J’ai dû admettre que ce nom m’était inconnu. Il m’a fait parvenir cette expression dans un courriel :

AUTINDIGINY.AUTINDIGINOUS : Caractéristique de l’Église du premier siècle (qui devrait être celle de l’Église actuelle). Assemblée autonome de croyants dans laquelle la direction s’est réalisée au sein du corps de cette assemblée.

Même si les entités locales conservaient leur indépendance, elles mettaient l’unité en pratique dans l’ensemble de leur association d’Églises en conformité avec l’Évangile. Ce qui était cultivé par leur interdépendance.

Les dons de direction étaient renforcés de manière indigène, et concrétisaient Éphésiens 4 : tout croyant était motivé à parvenir à la maturité. Ces dons étaient reconnus lorsqu’ils commençaient à être exercés et que les apôtres les avaient nommés pour le service public.

Hum… est-ce bien ce qui caractérise notre Fellowship d’Églises ? Avant de pointer quiconque, posez-vous cette question : « À quand remonte le moment où vous ou votre Église avez accompli quelque chose pour une autre Église locale ou d’autres dirigeants pastoraux ? Quelque chose qui ne présentait aucun avantage ni pour vous ni pour votre Église ?   L’interdépendance… Un sujet de réflexion. Les corps autonomes qui fonctionnent comme s’ils dépendaient entièrement du Seigneur, mais également des uns des autres pour faire en sorte que s’accomplisse la mission. Oui, matière à réflexion pendant que nous dégusterons nos céréales demain matin.