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Lorsque l’amour d’une mère ne suffit pas

Une mère ferait tout pour ses enfants. Mais, il arrive parfois que même les mères les plus dévouées et déterminées, sans ressources ou vivant dans des circonstances défavorables, ne puissent prodiguer les soins les plus élémentaires à leurs enfants. 

Selon le rapport publié par l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (UHCR) en janvier 2021, près d’un million de réfugiés inscrits au Liban vivent cette réalité quotidienne, décrite comme la crise humanitaire la plus importante de notre temps. S’ajoutent à ce groupe des centaines de milliers d’autres réfugiés, Syriens pour la plupart, qui demeurent non inscrits.

En plus de l’arrivée massive de réfugiés, qui constituent entre le cinquième et le quart de la population, et leur propre démarche est marquée par d’indescriptibles défis pour combler leurs besoins. Auxquelles s’ajoutent les circonstances difficiles d’un pays bouleversé par des crises politiques et économiques, la pandémie et l’immense explosion survenue en 2020, qui a détruit en grande partie de centre-ville de Beyrouth. Ce contexte a laissé des milliers de personnes sans logement et plongé le pays dans une insécurité alimentaire accrue. Ayaki Ito représentant des Nations Unies au Liban a écrit en mars 2021 : « Aujourd’hui, neuf réfugiés sur dix vivent dans une extrême pauvreté, avec moins de 308 728 livres libanaises mensuelles par personne, soit moins de la moitié du salaire minimum. » [Traduction libre]

Que ferait une mère?

Le Clementia Life Centre offre une partie de la réponse à cette question. Fondé en 2012, maintenant dirigé par Bechara Karkafi, missionnaire du Fellowship à l’étranger, le CLC se consacre aux objectifs suivants : « […] éducatif, social et moral, dont l’apport contribue à la mise sur pied d’écoles, d’universités, de centres de réinsertion professionnelle, d’orphelinats, de centres d’hébergement, de garderies, de centre de formation pour personnes atteintes de handicaps et de dépendance, et son aide dans les centres carcéraux, les cliniques, les hôpitaux, les maisons d’édition et les centres de média. » Il travaille à accroître « […] la sensibilisation sur les plans moral, social et spirituel, éclairé par l’enseignement de la Bible ; en collaboration avec d’autres institutions et de personnes dont les objectifs sont compatibles avec ceux de l’Association. »

Voilà de nobles objectifs ! La lettre de nouvelles du CLC publiée récemment décrit la concrétisation de certains de ces objectifs sur le terrain.

« Notre monnaie locale a perdu plus de 80 % de sa valeur. Les Libanais peinent et des familles de réfugiés syriens que nous servons dépendent entièrement de notre distribution de nourriture hebdomadaire. » À cet effet, une mère a témoigné : Nous ne pouvons manger que ce que le CLC et votre Église nous donnent. «Une autre mère a souligné : Nous avons besoin de quatre sacs de pain quotidien soit l’équivalent du salaire mensuel de mon fils. »***

Abir, une mère qui nous a téléphoné pour aider la propriétaire de la maison où elle habite, en disant : Elle est très malade. Personne ne s’en occupe. Je lui ai parlé de votre centre et de votre Église et comment Dieu vous a placés sur mon chemin.

Pour les réfugiés comme pour les Libanais, le Clementia Life Centre représente un prolongement de l’amour d’une mère. C’est une équipe composée de disciples du Christ qui tendent la main pour prodiguer de l’aide matérielle, émotionnelle, spirituelle à tous ceux qui ne peuvent y subvenir par elles-mêmes.

Que peut donc faire le reste d’entre nous ?

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