Cybercarnet du président

La Pax Romana et la bonne nouvelle de l’Évangile !

Êtes-vous prêts pour Noël ? Vous avez terminé vos achats de Noël ?

J’ai entendu le récit de deux femmes devant la vitrine d’un magasin à rayons où figurait une vaste présentation de la crèche. Tous les personnages s’y trouvaient, y compris l’Enfant Jésus. L’une des dames a regardé son amie en disant : « Regarde-moi ça, l’Église tente maintenant de s’immiscer dans la fête de Noël ! »

Toute l’agitation, les préparatifs et la très grande commercialisation qui entourent cette période, certaines personnes oublient que c’est par Jésus que tout a commencé.

Je me pose la question sur ce que Jésus pense de notre manière de célébrer cette période de Noël. Toute cette nourriture copieuse, ce chocolat et cette course effrénée dans les centres commerciaux avec nos couvre-visages festifs. Cela diffère grandement du tout premier Noël.

Notre Sauveur est né dans une étable, dans une mangeoire, dans de très modestes circonstances. A-t-il encore une pertinence aujourd’hui ?

Eh bien, réfléchissons sur cette question.

  • Il est né d’une mère célibataire, sous un régime violent, une situation très semblable à ce que vit la moitié de la population dans le monde aujourd’hui.
  • Il est né en Asie, tout comme la moitié de la population dans le monde actuel.
  • Enfant, il est devenu réfugié en Afrique. Tout comme la moitié des réfugiés de notre planète en ce moment.
  • Il a beaucoup en commun avec l’ensemble de l’humanité d’aujourd’hui.

 Il est né sous l’empereur César Auguste pendant une période de paix qui contrastait avec l’histoire violente de Rome. Cette paix était le fruit d’Auguste, un dirigeant habile et parfois impitoyable. C’est à lui que l’on doit le mot grec pour décrire cette Pax Romana. Il s’agit du mot « Évangile » ou « bonne nouvelle ». Auguste croyait qu’il inaugurerait ainsi un nouvel ordre mondial, une période caractérisée par la lumière de la justice et par le mode de vie romain. Il croyait que son empire ainsi éclairé durerait à perpétuité.

Pendant ce temps, dans un lieu peu connu de son empire, un petit enfant est né sans trop se faire remarquer.

Les historiens ont entièrement ignoré sa naissance, exception faite de quelques sages astronomes venus d’Orient, aujourd’hui le Moyen-Orient que nous connaissons. D’autres politiciens et d’autres dignitaires ont ignoré l’annonce de cette naissance.

Nous connaissons ce bébé grâce à quatre livres écrits sur lui des années après sa mort. Ces quatre biographies doivent également l’emprunt du mot grec « Évangile » pour décrire l’histoire d’un bébé. Comme Auguste, ils ont fait usage de ce mot pour décrire le nouvel ordre mondial inauguré par la naissance de cet enfant. Plutôt qu’un royaume de ce monde, il s’agit d’un royaume spirituel qui régnera dans le cœur même de l’humanité. Tout a commencé par les très humbles débuts d’un bébé, dans une mangeoire, dans la modeste ville de Bethléem.

Tout le monde aime une bonne histoire et la bonne nouvelle demeure vraiment de bonnes nouvelles.