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Comment se faire INVITER au sein de votre collectivité

La plupart de nos Églises recherchent des moyens pour atteindre leur collectivité par l’Évangile. Quant à nos aumôniers du Fellowship, ils sont accueillis et invités par la collectivité pour y contribuer. Telle est la nouvelle réalité qui semble se manifester en ce XXIe siècle.

Un implanteur qui œuvrait depuis plus de trente ans est récemment devenu aumônier du Fellowship. Il a indiqué qu’il avait été surpris par la manière dont les portes s’ouvrent à lui dans la collectivité, puisqu’il est maintenant aumônier plutôt que pasteur. Le parcours de Rob Schweyer figure dans le présent courriel. Rob a servi le Seigneur dans les Églises ainsi qu’au sein du Fellowship du Pacifique. Il a toutefois concédé que les occasions de présenter l’Évangile se sont fortement accrues depuis son entrée comme aumônier dans les Forces armées.

C’est pourquoi je continue de mettre les pasteurs du Fellowship au défi pour qu’ils deviennent officiellement des aumôniers bénévoles du Fellowship afin de favoriser leur présence au sein de leur collectivité.

Voici des récits et des comptes-rendus de trois de nos aumôniers du Fellowship.

Philippe Coulidiati est aumônier dans un centre d’hébergement à Montréal au Québec.

Philippe est à la fois pasteur à temps plein et aumônier bénévole. Dans ce centre d’hébergement, en compagnie d’une membre de son Église, il rend visite à Francis toutes les deux semaines. Il y a quelques années, Francis a subi une attaque qui l’a laissé presque entièrement paralysé. Il communique à l’aide d’un ordinateur. Philippe m’a raconté qu’il rend visite à Francis parce qu’il ne veut pas que ce dernier dise que Dieu l’a oublié ! Ce cœur qui bat pour les gens est vraiment inspirant !

Pour sa part, Robert Schweyer œuvre à l’heure actuelle en tant qu’aumônier militaire auprès des troupes basées à Petawawa en Ontario. Voici son courriel :  robert.schweyer@forces.gc.ca

« Après vingt ans de ministère dans une Église locale de la région du Pacifique du Fellowship, je n’aurais jamais pensé attirer l’attention un jour que j’étais au garde à vous à l’extérieur de ma caserne. Je suivais une formation de base lorsqu’un trentenaire m’a réprimandé pour ne pas avoir correctement plié la couverture de mon lit. “Qu’est-ce que je fais donc ici dans cette formation élémentaire dans les Forces armées canadiennes (FAC) ?” Je me rappelle du jour où j’ai regardé les nouvelles à la télévision il y a quelques années, mon cœur s’était ému pour l’Aumônerie dans les Forces. J’ai entendu parler de plusieurs problèmes de santé mentale éprouvés par ces hommes et femmes si braves. Et j’ai ensuite demandé à Dieu d’être auprès d’eux pour leur apporter la guérison, l’espoir et la paix par le Christ. J’étais loin de me douter alors que Dieu allait m’appeler pour être l’un de ses instruments qui allaient livrer son message en tant qu’aumônier au sein des FAC.

« Mon travail d’aumônier dans les Forces m’a permis de découvrir un ministère essentiel. Je rencontre des soldats et des soldates, éprouvant de l’anxiété, des problèmes relationnels, des deuils, des blessures, des dépendances, des questions à propos de leur raison d’être et d’autres problèmes fondamentaux. L’un des volets les plus importants de mon travail consiste à offrir un ministère de présence auprès des soldats. Plus j’établis des rapports étroits avec eux dans leur milieu, plus mon ministère devient fructueux. Je prends part à leurs exercices de formation, je dors dans de petites tentes militaires (ou sans tente), en voiture militaire ou à pied, je parcours parfois jusqu’à 20 km en portant mon sac à dos de 45 kg. Je leur sers des repas, leur offre des services sur le terrain ou marche avec l’unité et m’entretiens avec les soldats. Le soldat en détresse se tourne bien souvent vers la première personne disposée à lui parler : l’aumônier, qui a ainsi l’occasion de le soutenir et de faire partie de la démarche pour appuyer ce soldat pour qu’il trouve une aide professionnelle continue.

« Je n’arrive pas à croire que c’est moi qui fais ce travail. Quel honneur pour moi de contribuer à améliorer les choses dans la vie de ces soldats dont le sacrifice pour les autres est immense ! Les Forces armées canadiennes sont en pénurie d’aumôniers à l’heure actuelle. Cette pénurie pourrait très bien s’accroître dans les années qui viennent, puisqu’un grand nombre d’aumôniers prendront leur retraite. Le besoin est vaste, les occasions sont formidables et le ministère est efficace. Je serais ravi de prendre un café ou d’avoir une conversation téléphonique avec mes frères et sœurs qui ont un intérêt pour œuvrer dans ce ministère.

Shannon Pharoah est aumônière bénévole au Guelph General Hospital en Ontario :

“Je suis aumônière du Fellowship depuis deux ans. À l’heure actuelle, je travaille en tant qu’infirmière de la communauté de foi à la Calvary Baptist Church à Guelph. Ce travail me permet de nouer des liens avec les gens et les familles tant à l’intérieur de notre congrégation qu’au sein de la collectivité. Avant d’être reçue comme aumônière, j’ai commencé mon parcours de bénévole au Guelph General Hospital, où j’ai prodigué des soins spirituels dans ce milieu hospitalier. C’est ainsi que j’ai pu témoigner de l’amour de Christ aux familles aux prises avec un éventail de problèmes de santé. Le plus souvent, j’ai été invitée à prier et à soutenir les familles qui devaient composer avec l’étape de fin de vie de l’un de leurs proches. Plus tôt cette année, j’ai présidé les funérailles d’un homme âgé. Sa famille a été très encouragée par ma compassion et ma sensibilité devant ce deuil. Sa petite-fille m’a exprimé sa reconnaissance pour le temps que j’ai passé avec eux tout juste avant le service, lorsque j’ai prié pour cette famille. Elle a souligné : ‘Pour moi, ce fut le moment le plus mémorable des funérailles de mon grand-père.’ Trois mois plus tard, la fille de cet homme est décédée à son tour et la famille m’a invitée à prier à nouveau pour cette famille. Ces gens m’ont confié qu’ils avaient touchés par mon approche personnelle au chevet de leur père, et qu’ils voulaient vivre des moments semblables dans les présentes circonstances. C’est ainsi qu’ils m’ont demandé de présider les funérailles de leur sœur. Accompagner cette famille dans ce deuil, par ma présence lors de ces derniers moments de la vie, m’a permis de déclarer l’amour de Christ et répandre la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ au milieu de la tristesse. ‘ 

Priez avec moi pour plus d’une centaine d’aumôniers du Fellowship qui servent le Seigneur dans quinze contextes différents, y compris au sein des Forces armées, dans les hôpitaux, les collectivités, les premiers intervenants, dans les aéroports, les centres d’hébergement, les milieux sportifs, les médias, etc.